Après l’Italie et la Grèce, nous débarquons aujourd’hui au Monténégro

Arrivée de bonne heure. Le bateau étant trop gros pour accoster, on débarque en chaloupe. On prend un numéro et on attend patiemment notre tour tout en découvrant pour la première fois les paysages du Monténégro.

Nous voilà donc à Kotor, petit village coincé entre la mer et les montagnes, qui surplombent la ville et l’écrasent presque.

On prend de la hauteur pour voir la baie d’en haut. Chemin en pavés et cailloux. Les jambes chauffent un peu de ce réveil sportif. Minus continue de grimper tandis que je m’arrête en route. J’ouvre grand les yeux sur le « fjord » de Kotor. Les nuages courent, noircissent le ciel en quelques minutes, repartent. La lumière est changeante, mouvante. Au bout du regard, les montagnes toujours.

On redescend et on se balade dans la vieille ville. Petites ruelles pavées. Les maisons sont en pierre, avec des volets verts en bois. Boutiques aux anciennes enseignes. Charme désuet. Feuilleté à la viande et thé au citron en guise de goûter matinal.

C’est comme si le temps s’arrêtait et se relançait à chaque arrivée de bateau.

C’est un village enclavé, au fond de la baie. Comme à l’abri des regards et du monde.

C’est un pays oublié.

C’est un pays où l’on va revenir, car ces quelques heures n’étaient qu’un avant-goût qui nous a laissé l’envie d’en voir plus.