Retour au Maroc

2 | 27 octobre 2018

Et nous y revoilà ! Comme un incontournable de nos vacances. Comme un immanquable pour se reposer et recharger les batteries. Comme un rendez-vous.

La dernière fois, c’était il y a 2 ans. Au départ, on voulait y aller chaque année. Un repère, une habitude, une petite routine à presque 3000 km de la maison. Mais on n’a pas réussi à tenir l’engagement. Parfois 1 année a sauté, pris par les contraintes et le rythme effréné de notre quotidien.

Mais là, on y est. On y retourne. Vol en direction d’Agadir, pour 10 jours.

Le Maroc. Ce n’est pas le coup de coeur ni le coup de foudre. Ce n’est pas la passion qui emporte et déborde. C’est plutôt une attirance douce et tranquille. Synonyme de repos, de torpeur ensoleillée, de calme et de moments où même si rien ne semble se passer, en fait si.

En arrivant ici, on ralentit son rythme cardiaque, on oublie les horaires et les rendez-vous, on jette les plannings et les obligations. Inch’Allah on ira demain.

On descend de l’avion et tout y est : l’air chaud, les trottoirs blancs et rouges, les petites mobylettes, les palmiers et la poussière, les panneaux dans les deux langues, les petits et les grands taxis.

Mais surtout, il y a l’odeur du soleil. Oui, l’odeur du soleil, de la chaleur, de l’été encore un peu là.

Et voilà on y est. On pose nos sacs, on boit un petit thé, on regarde la montagne et on pense à l’océan, là-bas juste derrière. On y est.

Routine oblige, on s’évade pour 3 jours ailleurs. Cette année, Marrakech.

J’avoue, ce n’était pas mon premier choix. Marrakech, je n’aime pas cette ville. J’y suis passée deux trois fois et même si à chaque fois je n’ai pas eu de problèmes, il me reste dans la tête une impression plutôt négative de cette ville. Mais Minus a envie, les copains nous disent « mais si allez-y, c’est top quand même », alors ok, on y va.

On y est. Après 3h de bus au milieu d’étendues sableuses et caillouteuses. Marrakech.

Et bien sûr son incontournable place Jemma El Fna. On la retrouve en journée, sous un joli soleil d’octobre. Les drapeaux rouges et vert étoilé flottent au vent. Les gens se promènent, c’est plutôt calme. On s’enfonce dans les ruelles de la médina à la recherche de notre -bien caché- riad. C’est fait, on repart. Nos yeux se posent sur les bibelots, les plats, les vêtements, les épices, les chapeaux et autres bricoles qui encombrent les souks de la vieille ville. On marchande un peu, on regarde, on se balade.  Et l’appel à la prière de la fin de journée résonne et rebondit entre les différentes mosquées de la ville.

Le soir venu, boum. La revoilà la Marrakech bruyante et exubérante.

Sur la place, la musique des charmeurs de serpents se mélange au vol des tourterelles libérées et aux cris des signes tenus en laisse. Les lumières néons des stands de nourriture font concurrence au bruit et à l’agitation qui monte et s’élève. Dans les ruelles : du monde des lumières des couleurs des plats marocains des ânes des vêtements des femmes voilées des bijoux des chaussures des sacs des touristes des tapis des mobylettes des vendeurs de pain des épiceries.

On s’échappe de la foule et on retourne poser nos pieds fatigués et nos yeux bien remplis dans notre petit riad au calme.

Le lendemain, c’est le bleu Majorelle qui emplit la matinée. Des cactus géants et des palmiers encore plus grands. Et du bleu, du jaune, du vert. Une petite pause nature, une jolie découverte pour nous deux.

L’après-midi passe au coeur des Tombeaux Saadiens et autour de la Koutoubia.

Le lendemain, il pleut. Beaucoup. On court, on réchauffe nos pieds dans les claquettes le temps du trajet en taxi et on arrive à la gare routière. C’est l’heure de repartir pour le sud.

On retrouve notre rythme nonchalant à quelques dizaines de kilomètres d’Agadir.

On prend des petits déjeuners en terrasse vue sur mer avec le goût de l’huile d’argan et du jus d’oranges pressées sur les lèvres.

On achète de la vaisselle rouge verte bleue jaune. Une petite touche marocaine à ramener à la maison.

On trempe nos pieds dans l’eau froide de l’océan et on creuse des trous dans le sable. On sursaute et on s’émerveille presque devant deux poulpes cachés dans les rochers.

On plonge délicatement nos doigts dans des tajines de poulet citron, de kefta tomate, de boeuf légumes.

On boit un thé au coucher du soleil sur la plage. Et rien ne semble meilleur que ce moment-là.

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Infos pratiques :

Agadir et alentours

  • Restaurant La Source : Au dernier étage de cette résidence en front de mer, il y a un restaurant avec une vue imprenable ! Idéal pour un petit déjeuner (50dh le petit dèj traditionnel). Petite plage juste à côté très agréable.
  • Restaurant km 25 : une bonne adresse pour déjeuner de bons poissons frais, et en plus en bord de mer !
  • Restaurant km 11 : ce restaurant appartient au Pure Surf Camp mais est ouvert à tout le monde. Situé sur la plage du km 11, c’est le lieu parfait pour déjeuner ou prendre un thé pendant une journée plage. Et si tu aimes le surf, tu pourras alors en profiter également car c’est un des spots de surf de la côte.
  • Boulangerie-pâtisserie-salon de thé Tafarnout : située au coeur d’Agadir, avec une très grande terrasse, c’est l’adresse parfaite pour un petit déjeuner ou un goûter (pâtisseries marocaines et françaises).

Marrakech

  • Riad 117 : petit riad de 7 chambres au calme, à 5min à pieds de la place Jemma el Fna. Petit déjeuner compris dans le prix et copieux. Patio avec petite piscine et terrasse avec fauteuils et canapés. Chambres confortables et jolies. Très bon accueil et bon rapport qualité-prix. On a payé 80€/2 nuits chambre double.
  • Jardin Majorelle : ce jardin a été créé par le peintre français Jacques Majorelle. C’est un lieu dédié à la nature, au calme, aux plantes. Le jardin compte un très grand nombre de cactus et autres plantes grasses des quatre coins du monde. La particularité du lieu : la peinture bleu Majorelle, reconnaissable entre toute ! Il y a dans l’enceinte du jardin un café et une boutique. Billet 70dh, possibilité de billet combiné avec le musée Yves Saint Laurent qui se trouve juste à côté.
  • Tombeaux Saadiens : ce sont des tombes royales, datant de la dynastie saâdienne (1524-1659). Le lieu est agréable, avec un petit jardin et de très belles mosaïques, mais je trouve que l’entrée est chère pour ce que c’est. Billet 70dh, ouvert de 9h à 17h.
  • Café des Epices : une chouette adresse située sur une petite place très sympa. Idéal pour boire un thé ou pour manger (les tajines sont délicieux !).
  • Café Nomad : une bonne adresse pour manger des plats marocains revisités, mais par contre c’est assez cher (il faut compter 100dh minimum pour un plat).
  • Café du livre : ce restaurant-librairie est situé à Geliz (la ville nouvelle), à 15/20 minutes à pieds du Jardin Majorelle. Le lieu est sympa (on regrette par contre qu’il n’y ait pas de terrasse), la nourriture très bonne et pour ceux/celles qui veulent, il y a de l’alcool.

2 commentaires

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Map & Fork
Map & Fork

30 novembre 2018

Que ceux qui ont voyagé et/ou vecu au Maroc peuvent comprendre l'atmosphère et les sensations que vous décrivez aussi bien dans votre billet :-)

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Gaëlle Zimmer
Gaëlle Zimmer

1 décembre 2018

Merci beaucoup :)

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